Du 17 avril au 28 avril 2010, une mission chiropratique s’est tenue dans les localités de San Domingo et de Moca en République dominicaine.

Les chiropraticiens Luc Lavigueur, Simon Wang et Leslie Wiltshire étaient secondés de treize finissants chiropraticiens du Canadian Memorial Chiropratic College de Toronto (CCMC) : Crystal Draper, Scott Fisher, Katherine Desiree Hawkins, Julie P. Callan, Jairus J. Quesnele, Kavan Yu, Alim M.S. Kara, Vanessa Marie Petrini, Frances Leblanc, Leif Samuel Mehlsen, Elisabeth Serbinski, Emily Danson et Christopher Lee Myers. Au total, 1135 patients ont été traités. Le témoignage livré par Dr Luc Lavigueur à son retour de mission en dit long sur la force de l’expérience.

« Les journées de travail étaient longues et chaudes, mais combien valorisantes! Des Dominicains et Dominicaines de tous âges se présentaient pour des soins. C’était pour la plupart leur premier contact avec la chiropratique et une rare rencontre avec un professionnel de la santé. Une fois qu’on s’était compris (avec l’aide du traducteur) l’ampleur du travail apparaissait : haute pression, diabète, douleur abdominale, maux de tête et de dos, blessures plus ou moins vieilles à une main et une jambe… tout cela pour mon premier patient.

Vingt à quarante minutes de travail par patient et des résultats qui m’ont surpris moi-même, même après vingt-sept ans de pratique. La capacité du corps à récupérer est incroyable lorsqu’on lui donne une chance. Et puis ces gens, parmi les plus démunis, qui sourient toujours! Ces gens qui viennent nous consulter, chaleureux et plein d’espoir ; quel bonheur de les voir se relever de la table avec plus de facilité, de les voir bouger et nous dire avec un sourire fendu jusqu’aux oreilles « Wow! Merci, ça va beaucoup mieux ». Quel plaisir de les voir s’encourager entre eux et nous envoyer leurs amis. Quelle sensation que d’améliorer leur sort.

Ce fut somme toute une semaine inoubliable pour bien des raisons, mais améliorer le sort d’autrui et ressentir la chaleur humaine, ça n’a pas de prix. En terminant, voici la question qu’on me pose le plus : c’était quoi le plus difficile? La réponse est facile : c’était d’arrêter. Les besoins sont tellement grands qu’il est difficile de s’arrêter d’aider. Vous devriez essayer. »